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L'imaginaire comme refuge : Alice et le juste tempo

L'imaginaire comme refuge : Alice et le juste tempo

Et si, le temps d’un instant, vous acceptiez de tomber dans un terrier de lapin ?

Dans un monde où chaque minute est comptée, Alice au pays des merveilles nous tend un miroir délicat : celui d’un temps suspendu, d’un imaginaire libéré, d’un équilibre retrouvé. Ce conte intemporel, né de l’esprit d’un mathématicien rêveur, nous rappelle qu’il est parfois salutaire de perdre le nord pour mieux se recentrer. Car derrière les chats qui disparaissent et les reines autoritaires, se cache une quête bien plus profonde : celle du soi, du calme, du juste tempo.

C’est en 1865 que paraît Alice’s Adventures in Wonderland, œuvre de Lewis Carroll, pseudonyme de Charles Lutwidge Dodgson, mathématicien et logicien britannique. Ce conte, né d’une promenade en barque sur la Tamise avec trois fillettes, dont Alice Liddell, est une invitation à l’imaginaire, mais aussi une réflexion subtile sur le langage, le temps et l’identité.

Les illustrations originales, devenues indissociables de l’univers d’Alice, sont signées Sir John Tenniel, caricaturiste du journal Punch. Ses dessins en noir et blanc, à la fois précis et fantaisistes, donnent chair à un monde où les horloges sont capricieuses, les chats sourient dans le vide, et les reines jouent aux cartes.



Tomber dans le terrier du lapin : une chute vers soi-même

La célèbre scène où Alice tombe dans un trou de lapin est bien plus qu’un simple début d’aventure. C’est une métaphore puissante de la déconnexion du quotidien, une plongée dans l’inconnu, dans un espace-temps suspendu. Ce moment de bascule évoque ce que nous cherchons tous parfois : un ailleurs pour se retrouver.

Dans un monde où tout va vite, cette chute est un appel à ralentir, à accepter de perdre pied pour mieux se recentrer. Le terrier devient un sas, un passage vers un monde où les repères sont flous, mais où l’on peut enfin écouter ce qui murmure en nous.

 

De l’autre côté du miroir : le reflet de nos contradictions

Dans la suite du roman, Through the Looking-Glass (1871), Alice traverse un miroir. Ce geste symbolique nous invite à regarder autrement, à explorer l’envers des choses. Le miroir reflète, mais il inverse aussi. Il nous confronte à nos paradoxes, à nos désirs contradictoires.

Alice, en quête de sens, avance dans un monde où les règles changent sans cesse. Elle y rencontre des personnages absurdes, mais aussi des fragments d’elle-même. Elle apprend à s’adapter sans se perdre, à trouver un équilibre dans le chaos.

 

Alice : une héroïne de l’introspection

Contrairement aux héroïnes classiques, Alice n’est ni une princesse ni une guerrière. Elle est curieuse, rationnelle, parfois impertinente, mais toujours en quête de compréhension. Elle questionne, doute, s’émerveille. Elle ne cherche pas à fuir, mais à comprendre ce qui lui arrive.

Ce que recherche Alice, au fond, c’est elle-même. Elle veut savoir qui elle est, ce qu’elle devient, ce qu’elle ressent. Elle grandit, rapetisse, change de forme, mais garde une constance : son désir de lucidité. Elle incarne cette tension entre l’enfance et l’âge adulte, entre le rêve et la raison.



Le temps : un personnage à part entière

Dans Alice au pays des merveilles, le temps n’est pas linéaire. Il est capricieux, parfois figé, comme lors du thé éternel du Chapelier fou. Le Lapin Blanc, toujours pressé, incarne l’angoisse moderne de la montre. À l’inverse, le Chat du Cheshire, qui apparaît et disparaît à sa guise, incarne une forme de liberté temporelle.

Le temps devient un miroir de notre rapport au monde : soit on le subit, soit on l’apprivoise. Alice, en traversant ces temporalités absurdes, apprend à se détacher de l’urgence, à vivre l’instant présent. Elle découvre que le temps n’est pas un ennemi, mais un allié, si l’on sait l’écouter.

 

Un conte pour se ressourcer

Lire Alice au pays des merveilles, c’est accepter de s’égarer pour mieux se retrouver. C’est une invitation à ralentir, à observer, à jouer avec les mots et les idées. C’est aussi une ode à la lenteur féconde, celle qui permet de rêver, de créer, de respirer.

Chez Talc, ces valeurs résonnent profondément. Comme Alice, nous croyons qu’il faut parfois suivre un Lapin Blanc . Non pour courir, mais pour ralentir. Car derrière son urgence apparente se cache une invitation : celle de sortir des chemins tracés, de franchir un seuil, de plonger dans un terrier.

Ce trou du terrier, loin d’être une perte de repères, devient pour nous une porte vers l’intérieur. Un espace suspendu, hors du bruit, où l’on peut renouer avec l’essentiel. Le miroir, lui, n’est pas un mur mais une surface à traverser — il reflète nos contradictions, mais aussi nos possibles. Et le temps, loin d’être un tyran, devient un compagnon de route bienveillant, s’il est apprivoisé avec douceur.

Chez Talc, nous croyons à ces instants de bascule. À ces voyages intimes où l’on se ressource, où l’on retrouve son propre rythme, comme une héroïne curieuse au milieu d’un monde fou. Et si, vous aussi, vous décidiez de tomber ?