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Rituels | Staiv Gentis

Notre série « Rituels » part à votre rencontre, chez vous, à l’écoute de vos habitudes de vie.

Ces petites routines que vous avez adoptées plus ou moins consciemment, pour améliorer votre humeur, vous inspirer, vous mettre en forme,… Bref, pour passer une journée épanouissante, en étant fidèle à vos envies et efficace à la mise en œuvre de vos projets.

Pour ce troisième épisode, nous avons rencontré Staiv Gentis.
Il est enseignant et entraineur selon une approche holistique du corps et de l'esprit. Spécialisé dans l’entraînement personnel et le mentoring, il travaille notamment avec des personnalités, artistes, athlètes et dirigeants de grandes entreprises.
Il délivre en parallèle ateliers et retraites en groupe ainsi que des conférences et médias autour du bien-être et de la conscience.

Il parle à Trésor Bofete du lien entre corps et esprit, de kimono et de Bruce Lee.



 

Bonjour Staiv, tu es entraîneur et enseignant holistique.
Peux-tu  présenter ton activité?

On entend par « holistique » ce qui englobe l'être dans toutes ses dimensions.
Principalement celle du corps et celle de l'esprit qui sont complètement imbriquées, interconnectées.

En occident, on a une vision peu plus dualiste des choses, on voit le corps d'un côté et l'esprit de l'autre.

J’ai toujours été dans le corps, dans la « physicalité ». J’ai rencontré également  la méditation assez tôt.
Ce rapprochement  entre le corps et l’esprit m’est paru assez naturel. Le cœur de mon activité, c'est de transmettre ces pratiques, de transmettre ces outils, ces voies.
Ce ne sont pas des choses que j'ai inventées. Je considère m'inscrire dans une tradition pour apprendre les arts martiaux ou les voies yogiques. Une tradition englobante, holistique qui nous permet en fait de déployer notre potentiel humain : renforcer le corps et permettre à l'esprit de s'épanouir et inversement.



Depuis combien de temps t’intéresses-tu à ce domaine ?

J'ai eu la chance d'être mis très jeune sur le tatami, grâce à mon père, dès 4 ans.
Aujourd'hui, j'ai 34 ans, donc depuis une trentaine d’année.
J'ai senti l'appel de vouloir transmettre assez tôt.

J’ai commencé mes études par la préparation physique puis j'ai continué d'étudier la méditation et les états de conscience modifiés. Et ça va faire maintenant seize ans que j'enseigne et que j'entraîne.



Passes-tu beaucoup de temps chez toi, dans ton intérieur ?

J’ai créé un dojo à Paris. Dojo signifie « le lieu de la voie » en japonais. C’est un lieu de pratique martiale mais aussi de méditation : le zazen, c’est-à-dire la méditation assise.
Le dojo, c'est vraiment ma première maison. C'est là où je passe le plus de temps, où j'exerce ma pratique personnelle, mais aussi où j'accueille mes élèves

 

Mets-tu en place des rituels quand tu accueilles tes élèves?
Comment tu arrives à les mettre en confiance?

Tout est très ritualisé dans les arts martiaux.
Il y a déjà l'espace, la manière de de rentrer dans les lieux. En Asie, notamment au japon, on laisse les chaussures à l‘entrée, on change de vêtements pour enfiler des habits qui permettent la pratique et libère le mouvement. Quand on arrive dans le dojo, il y a comme un sas, un switch qui se fait. On entre dans un état de conscience, de présence. On porte une tenue dédié, les pieds nus sur le tatami, on prend contact avec le sol, puis on débute une respiration consciente, une méditation.
Il y une notion de sacré quand on rentre dans ce lieu, un sacré non dogmatique.

 

Rituels Staiv Gentis

 

Quel est ton rapport avec ton intérieur ? Ton intérieur physique, le dojo, mais aussi ta spiritualité…

Il y a beaucoup de parallèles.
L’extérieur, c'est ce qui émane de nous, est une réflexion de notre intérieur.
Reprenons cette image de la méditation : pour recevoir,  il faut se laisser de l'espace, aller vers cette capacité d'accueillir quelque chose au-delà du mental, au-delà de l'activité égocentrique, au-delà de la pensée. Cette vacuité permet de recevoir la vie pleinement en étant libre de toutes ses charges accumulées, en les portant en tout cas du moins possible.
Il y a ce côté très minimaliste dans le prolongement mon intérieur.
Je possède très peu d'objets, très peu de vêtements.

 

Quels rituels mets-tu en œuvre dans la journée pour te sentir bien ?

Le corps est le temple de l'esprit.
Donc prendre soin de son lieu de vie physique, c’est aussi de prendre soin de son intérieur en tant que de lieu de vie spirituel.

Il n'y a pas une journée qui commence sans exprimer une gratitude.
Sans être affilié à une religion ou un courant spirituel particulier, chaque matin, lorsque j'ouvre les yeux, je remercie l'univers, je remercie la vie, la source, la nature. Je laisse ce sentiment de gratitude infuser au plus profond de moi. J’utilise cet instant de paix pour remercier.

Naturellement, je prends ensuite un moment pour méditer, pour respirer. Ça peut être plus ou moins long selon la sensation et le planning de la journée.
Tout de suite après,  je bouge mon corps doucement : des exercices de mobilité, des routines de mouvement.
Cette routine,  que je sois au dojo ou ailleurs, me permet de commencer mes journées.



Envers quelles personnes qui t'ont inspiré exprimes-tu aujourd’hui de la gratitude ?

J’exprime effectivement beaucoup de gratitude.
Il y a des figures qui nous accompagnent à travers les âges qui nous ont permis, en tant qu'espèce, en tant que civilisation, de nous éveiller.
Je porte toujours en moi, ces grandes figures du stoïcisme, par exemple, comme Marc-Aurèle ou Sénèque.

Je pense aussi  à Jiddu Krishnamurti, un grand penseur qui m’a beaucoup appris sur l'approche de la méditation, non dogmatique et non formatée.
Et puis, il y a d'autres figures qui me parlent beaucoup, comme celle de Bruce Lee, par exemple, un grand artiste martial, aussi philosophe et artiste du septième art.

 

As-tu une garde-robe qui est dédiée à ton intérieur ?

Qui dit dojo, dit kimono.
J’ai commencé par le judo, vers 4 ans. Depuis, le kimono ne m’a jamais quitté.
Ma tenue, mon uniforme, c'est ce kimono. Pas un kimono d'apparat mais plutôt les kimonos de combat.

Ceux que l'on utilise pour l'entraînement dans les arts martiaux.
J'aime bien les kimonos noirs, ce côté un peu sombre, ninja.
Donc, la plupart du temps, je suis en kimono. En rentrant au dojo ou chez moi, c'est un habit qui permet le mouvement en toute aisance.

 

Rituels Staiv Gentis dojo



Quelques mots sur l'histoire du kimono ?

Son origine est nippone. Il y a deux formes de kimono.
Le kimono très habillé que portent les hommes et les femmes au Japon, même si aujourd'hui avec la modernisation des modes de vie, ce kimono est moins porté au quotidien. Il est très élégant, plutôt réservé  aux traditions, aux fêtes spirituelles ou aux réunions de famille… C’est très ritualisé. Il y a une certaine conscience dans la manière de s'habiller, de porter le kimono qui conditionne aussi une façon de se mouvoir.

Et les kimonos d'entraînement, les kimonos de combat qu'on retrouve pour le jujitsu, pour l'aïkido, avec ces grands hakamas, ces pantalons très vastes, très gracieux.
Ces kimonos sont dans des matières beaucoup plus résistantes, avec la ceinture qui affiche le grade.
Ils sont principalement dédiés aux arts martiaux. Ils sont ceux  je porte au quotidien.  Surtout le bas du kimono, le pantalon, ample, sans poche. Toujours dans cette idée de minimalisme.

En fait, je suis souvent nu avec juste mon bas de  kimono. J'aime cette idée que le vêtement soit juste, minimal. Quelque chose qui te permettre d'être, sans restrictions.



Est-ce qu'on peut dire que c'est un vêtement réconfortant pour toi?

Pas forcément de l'ordre du réconfort, mais plutôt de l'ordre d'un état.
C’est un habit qu'on utilise pour méditer ou pour s'entraîner au combat. Quand je mets ce kimono, j'ai aussi cet état de présence. Il y a aussi cette dimension martiale qui m'accompagne.

Par ailleurs, même si j’aime parfois être élégant, bien habillé, en costume par exemple, j’apprécie d’autant plus le fait de réduire au minimum les interactions avec le monde matériel. Cela laisse plus d'espace pour son intérieur, au sens conscience, au sens esprit.



Comment est-ce que tu définirais ton style dans la vie civile ?

Très minimaliste, ça c'est sûr.
J’ai eu la chance de rencontrer ou d’entrainer des personnes dans le milieu de la mode, des directeurs artistiques, des créateurs. J’ai donc conscience du beau, des belles formes, des tissus et du minimalisme.

Mon style, je pourrais peut-être le définir comme le ninja urbain, le samouraï moderne.
L’habit est  le prolongement de nous-même. Notre tenue ne doit pas sonner faux, juste pour essayer de se donner un style. Le kimono est, pour moi, mon uniforme juste. Dans le dojo ou chez moi.
Il doit me permettre le mouvement. Pouvoir bouger, courir, sauter, se défendre (dans l'idée), éviter tout type de blocage.



Tu es aujourd’hui habillé en noir. Très sobre, très minimaliste
Pour toi, c'est important d'être dans cette discrétion, cette sobriété ?

J'aime effectivement la sobriété.
La discrétion et le noir, c'est quasiment l'ensemble de ma garde-robe. L’autre partie  est blanche, on revient au yin et yang…. Les kimonos blancs, les kimonos noirs. Très simple.



Steve, on arrive à la fin de cette interview.
C’était très enrichissant. Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Merci.  Ce qui me tient profondément à cœur, c'est de d'être au service de messages qui peuvent servir aux autres, qui permettent aux autres de prendre soin d'eux à leur tour, de leur corps, de leur esprit.
C'est mon intention, c'est ce à quoi j'ai dédié ma vie.


J’ai plusieurs projets en cours : des conférences, des podcasts, une série de qui s'appelle l'Eveil, en collaboration avec le magazine GQ pour laquelle on part à la rencontre d’ experts, d’artistes, d’athlètes ou de personnes qui évoluent dans le domaine de la conscience et du bien-être.

Au-delà d’un souhait personnel,  mon but est de qu’on s’éveiller collectivement. On fait face à un des grands défis à l'échelle de nos civilisations. Il y a beaucoup de violences, beaucoup de divisions.
On peut se souhaiter de s'unifier en tant qu'être humain, de laisser derrière nous cette barrière entre les uns les autres et d’évoluer main dans la main.



C'est parfait, merci.

A très vite merci, Trésor.

 

 

Écouter le podcast

 

Voir l'intégralité de l'interview de Staiv Gentis
(merci à la Maison Breguet pour l'accueil)

 

 

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